These never quite sounded right. I could hear words that have been omitted here, and upon closer inspection, I realized parts of these lyrics are just wrong. So here are the correct ones, taken from Philippe Soupault's poem "Quand on regarde une montre".
Oui mais voilÃ
je sais que je dois chaque jour
chaque heure
m’avancer vers cette falaise
et vers ce grand trou sans fond
je me retourne souvent
et j’aperçois très loin
Le brouillard de ma naissance
Je suis le nomade qui marche la nuit
Et qui attend le jour et l’oubli
These never quite sounded right. I could hear words that have been omitted here, and upon closer inspection, I realized parts of these lyrics are just wrong. So here are the correct ones, taken from Philippe Soupault's poem "Quand on regarde une montre".
Je n’ai pas fini d’espérer infatigable comme une araignée vigilante je quitte pour les retenir dans ma toile quotidienne les joies du soir et du matin sui filent à toute vitesse Tant pis pour les chagrins et les douleurs et les emmerdements qui passent lentement et qui s’accrochent
Oui mais voilà je sais que je dois chaque jour chaque heure m’avancer vers cette falaise et vers ce grand trou sans fond je me retourne souvent et j’aperçois très loin Le brouillard de ma naissance Je suis le nomade qui marche la nuit Et qui attend le jour et l’oubli